Les combattants du groupe État islamique, qui ont repris possession de la ville antique, y ont ravagé l’un des plus célèbres monuments de ce site historique, le Tétraphyle, ainsi que la façade du théâtre romain.
Depuis plusieurs jours Daech menaçait de faire exploser des monuments historiques à Palmyre, dont les djihadistes ont repris possession en décembre, dix mois après en avoir été chassés. Hélas, c’est chose faite. Les combattants du groupe État islamique ont détruit l’un des plus célèbres monuments de ce site historique situé dans le désert syrien, le Tétrapyle, ainsi que la façade du théâtre romain, a annoncé Maamoun Abdoulkarim, conservateur des antiquités syriennes à l’AFP, ce vendredi 20 janvier, confirmant les informations de l’agence de presse arabophone Sana et de l’Organisation de la télévision et de la radio syrienne.
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La scène et les gradins. Le théâtre présente 9 rangées de gradins, mais il devait en comporter 16 à l’origine, grâce à l’adjonction d’une structure en bois. Il a été daté du début du Ier siècle de notre ère.
Deux monuments dont le spectaculaire tétrapyle ont été détruits sur le site antique que les djihadistes ont repris aux forces loyalistes syriennes en décembre, selon le chef des Antiquités syrien. Photographie réalisée en avril 2009.
La façade du théâtre comportant les entrées et le lieu de l’emplacement
des dignitaires afin d’assister au spectacle.
Deux monuments dont le spectaculaire tétrapyle ont été détruits sur le site antique que les djihadistes ont repris aux forces loyalistes syriennes en décembre, selon le chef des Antiquités syrien. Photographie réalisée en avril 2009.
Deux monuments dont le spectaculaire tétrapyle ont été détruits sur le site antique que les djihadistes ont repris aux forces loyalistes syriennes en décembre, selon le chef des Antiquités syrien. Photographie réalisée en avril 2009.
Le tétrapyle (monument à « quatre colonnes »), qui consiste en un soubassement soutenant quatre ensembles de quatre colonnes (une seule de ces colonnes est d’origine, en granite égyptien).
Au centre d’une place ovale s’élève le tétrapyle, qui devait cacher la première déviation de la grande colonnade. Reconstruit à partir de 1963 à partir des éléments tombés à terre, ce temple était composé de quatre piédestaux soutenant des colonnes de granit rose surmontées d’un entablement. À l’origine, chaque édicule abritait la statue d’un dieu.
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